Empreintes fraîches avec Mathilde Faucard

Paris Ateliers est une association subventionnée par la Ville de Paris qui propose une pratique d’excellence à près de 6000 amateurs dans le domaine des métiers d’art et des beaux-arts. Près de 630 cours hebdomadaires et 140 stages sont organisés tout au long de l’année scolaire dans plus d’une centaine de disciplines.

Depuis 47 ans, Paris Ateliers offre à tous, débutants ou initiés, parisiens ou non, la possibilité d’accéder à l’expérience pratique de savoir-faire et de techniques d’exception tout en participant à leur préservation par la transmission des gestes et des vocations suscitées. Véritable communauté d’amateurs accomplis, Paris Ateliers propose un espace tiers, libéré d’une finalité professionnelle immédiate, où chacun peut explorer sa créativité et développer ses compétences aux côtés de 180 professionnels passionnés et qualifiés.

la Parcelle collabore avec Paris Ateliers depuis son ouverture et accueille notamment depuis mai 2025 un cycle de stages inédits, spécialement imaginés pour le jardin, où chaque discipline proposée tisse un lien avec le végétal, l'organique et le minéral. Des temps de pratique intensive qui permettent à chacun de maîtriser les premiers gestes de savoir-faire exigeants et aux perspectives créatives multiples.

Originaire de la région Centre, Mathilde Faucard est transportée par la richesse artistique parisienne depuis plus de 4 ans. Artisane d’art fresquiste, elle développe ses projets muraux entre terre, chaux et ciment.

Entre savoir-faire et innovation, l'artiste pousse l’expérimentation des matériaux traditionnels en des décors organiques qui évoluent au contact de la chaux. C’est dans son lien profond pour la forêt que Mathilde met en avant le paradoxe de la brutalité de la matière et de la fragilité du végétal. À la manière d’un herbier en volume, ses projets sont une invitation, dans un instinct primitif, à toucher et ressentir le relief des plantes. En figeant des fragments de notre biosphère, elle insuffle « cette reconnexion avec ce qui n’est plus, c’est finalement se remémorer un souffle de vie passé. » Dans une quête de lutte contre le temps, Mathilde transmet la crainte de voir disparaître ce vivant invisible qui est acteur de notre existence.